Mes vœux de 2020 ont fait un an pourri,
Et j’assumerai bien 12 mois au logis,
Mais je sais que certains s’en sortent sans souci :
Elles ont fait du levain, ils sont restés au lit.
Si 2021 pouvait être réduit
À un an anodin, tranquille et plein d’ennui,
Juste un petit vaccin, un suppo’ et au lit,
Je m’en porterai bien, et tout le Monde aussi.
Faisons des vœux sereins, des vœux en confettis :
Cette année-là qui vient, j’aimerai qu’on en fit
Un temps pour soi, les siens, et ce qui nous grandit.
Un an comme un destin, pas une hagiographie.
Toi qui me lit demain, ce soir ou samedi,
Je t’envoie quelques brins de sourire à l’envi.
Après il te revient, comme Candide a dit,
De biner ton jardin ; du cœur, mettons-y !
Laissons l’an 2020, il eu trop de soucis.
Passons donc ce Jourdain, lançons-nous un défi :
Que d’ici l’an prochain l’on soit tous réunis.
Pas pour un baise-main : un bisou sous le gui !
Si jamais tu deviens triste de cette vie,
Trop loin de ton prochain, trop près d’une folie,
Envoie-moi un quatrain, juste une rime en /i/ :
À deux on verra bien plus loin que l’infini.
Loin des yeux près du cœur, ce poème est fini :
Par tes yeux son auteur veut avoir réussi
À atteindre, cette heure, ton âme si jolie,
Et lui souffler, conteur, de la joie aujourd’hui.
Une bonne année à toutes et tous !