On a pris de bonnes résolutions,
Manger moins et p'tet faire un garçons,
(mais) on oublie la procrastination,
Un an après pas d'évolution :
Pas plus de sport, pas plus de musées,
Question effort, on se sent usés.
(et) Quand arrive la fin de l'année,
Au final on s'est plus amusés.
(refrain)
C'est la nouvelle annéeeeee
Souhaitons qu'elle soit chanmééé
Qu'au prochain jour de l'annnnn
On fasse un bon bilan.
En janvier on a des objectifs,
Et les amis sont dubitatifs,
(car) Certains deviennent facultatifs
D'autres sont devenus putatifs.
Y'a pas de raison de s'en vouloir,
Tout le monde aime manger et boire,
(et) Si on vous dit "pense à ton miroir",
Répondez "Merci, et au revoir"
(refrain)
Année du vice
De la saucisse
Ou de la cuisse
Voire du pubis
Année propice
Aux bénéfices
Année pénis
Et clitoris
Payez-vous en une bonne tranche,
Ne vous r'gardez pas trop les hanches,
Vous aurez l'temps d'prendre vot'revanche
En 2011.
Je ne sais jamais
Si quand tu m'prends la main
C'est pour me prouver
Que tu m'aimes bien
Ou pour démontrer
A la fille d'à côté
Que chuis ta propriété
'faut pas toucher
(refrain)
Les preuves d'amour n'impliquent
Que ceux qui les font
Moi j'trouve que ça nous complique
Je t'aime, voilà, c'est bon.
Ce baiser volé
Dans le wagon-bar
Juste quand entrait
Une blonde à nibards
Un avertiss'ment ?
Une précaution ?
Ou tout simplement,
De l'affection.
(refrain)
Les preuves d'amour impliquent
Une ébullition
Moi j'trouve que c'est bénéfique
Je t'aime, on est trognons.
Et le quatorze février,
A la saint Valentin,
Me prendras-tu la main
Plutôt que m'faire du pied ?
(refrain)
Les preuves d'amour s'expliquent
Par une émotion
Moi j'trouve que c'est magnifique
Je t'aime...
On est en 2010 :
Ca y est c'est l'année fatidique.
J'sors la calculatrice,
Le compte est bon mais ouille ça pique
Survivrai-je à l'année,
Vais-je subir une syncope ?
Mon médecin, étonné,
S'approche avec un stéthoscope.
(refrain)
Dites trentre-trois
Car ça va mieux en le disant
Dites trente-trois
Y'a dix ans j'en avais vingt-trois
Dites trente-trois
Jésus en avait presque autant
Dites trente-trois
Pourquoi lui et pourquoi pas moi ?
Ils sont nombreux dans l'dictionnaire
A être partis avant l'heure
Des musiciens, des milliardaires,
Et même une poignée d'acteurs.
Le points communs entre eux et moi,
C'est c'nombre qui me préoccupe :
Commence et termine par un trois,
Une mise en bière un peu abrupte.
(refrain)
Marcel Cerdan et Eva Braun
Eva Perón, John Belushi,
Catherine de Sienne, l'mec de Boyzone
Et le chanteur d'AC/DC.
J'ai bien dépassé les 27,
Au contraire de Jim Morrisson,
De Jimi et Cobain : c'est bête,
Ch'rais pas une star anglo-saxonne.
(refrain)
(...)
Je m'en sors mieux que tous ceux-là !
On dit "fais" ce qu'il te plaît",
J'en crois qui préfèreraient,
Pouvoir dire simplement
"Ce mois de Mai, chuis content".
Le bonheur, c'est compliqué ;
On nous propose d'en louer,
De passer à la télé,
"Souriez, vous êtes filmés".
On le sait tous,
Le bonheur pousse,
Loin des tubes cathodiques,
Qui nous rendent léthargiques.
Dans la vrai vie,
Y'a les amis,
C'est là que tu trouveras
Le bonheur qui pousse en toi,
La joie.
Juin
C'est l'été.
Rien
A jeter.
La fête de la musique.
Les soirées, les pique-niques.
Loin
Le frimât.
Point
D'embarras.
On profite du soleil,
Ensoleill'ment sans pareil.
En juillet,
Tout est quiet.
Le travail,
En éventail.
On approche
Des vacances.
Comme un mioche,
On y pense.
Se plonger
Dans la mer,
En congé
Salutaire.
On viendra avec peu de bagages,
On ira se baigner à la plage,
On aura des amis de passage,
On sera bien.
On servira les meilleurs cépages,
On subira un peu de tangage,
On se fera porter au rivage,
On sera bien.
On fêtera 2 ans de mariage,
Cédric prendra un an, c'est dommage,
Le soleil remportera nos suffrages,
On sera bien.
C'est la rentrée
On traîne un peu des pieds
Retourner au bureau,
Métro, boulot, impôts.
Parisiens lessivés,
Le RER bondé,
On passe la journée
A regretter l'été.
(refrain)
Mais le week-end est là,
Les amis, les soirées,
Faire danser la salsa,
A une jolie poupée.
La tenir dans ses bras,
Lui parler étranger,
Italien ou suédois,
Pour enfin l'embrasser.
Le lundi on reprend
Le chemin tout tracé
Vers cet immeuble blanc
Où il faut travailler.
Gagner du bon argent,
Qu'on devra dépenser
En besoin contingents,
A la RATP.
(refrain)
Mais le soir en pourra
Se faire plaisir au gré
D'un' sortie cinéma
Ou d'un resto branché.
D'ici à mon trépas
Je veux en profiter,
Être heureux, n'est-ce pas?
Et fleurette conter.
Une chanson
Pour vous souhaiter bonne année.
C'est un peu con,
Ces paroles improvisées.
Pas très joyeuse,
Forcément, accord mineur.
Un peu copieuse,
Chuis pas improvisateur.
Douze chansons,
A écrire, c'est difficile.
J'ai l'impression
D'en avoir 2-3 débiles.
Pour simplifier,
Celle-ci sera méta.
'faut m'excuser,
Promis la suivante... ou pas.
Je ne sais pas trop comment m'y prendre
Pour chanter sur le mois de novembre.
Un mois assez banal.
Qu'est-ce qu'il a de spécial ?
La Toussaint.
L'armistice.
Thanksgiving, ailleurs.
Tout ça ne vaut pas un peu de peur,
"Remember the 5th of November",
Fouillez bien dans les caves,
Fouillez bien, l'heure est grave.
Guy Fawkes Night,
Won't ignite,
We're alright, tonight...
V: The only verdict is vengeance; a vendetta, held as a votive not in vain, for the value and veracity of such shall one day vindicate the vigilant and the virtuous.
Verily this vichyssoise of verbiage veers most verbose, so let me simply add that it’s my very good honour to meet you and you may call me V.
Evey: Are you like a crazy person?
V. : I’m quite sure they will say so.
C'est la fin de l'année,
Noël est déjà passé.
Il ne reste que quelques jours
Avant de compter à rebours.
Une année sera écoulée,
Souhaitons qu'on en ai profité.
Rendez-vous dans quelques heures,
Pour se souhaiter du bonheur,
De la joie, d'la bonne humeur
Un an parfait, voilà l'heure :v
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Bonne année